Un monde presque paisible
Août 46, dans un atelier de confection pour dames, à Paris, dans le quartier des tailleurs juifs.
Autour de quelques machines à coudre, trois tables et des rouleaux d’étoffe, entre un café, un square, une chambre d’hôtel ou un appartement soudain trop grand, trois femmes, quatre hommes, un adolescent et quelques enfants essaient de réapprendre à vivre. Fragilisés à l’extrême mais déterminés à être là, résistants, ils font le pari de la vie, avec de la fantaisie, de la légèreté. Ce sont des gens ordinaires, ce sont des gens admirables.
Avec Simon Abkarian, Zabou Breitman, Vincent Elbaz, Lubna Azabal, Denis Podalydès, Clotilde Courau, Julie Gayet, Stanislas Merhar, Malik Zidi.
Réalisation Michel Deville
Adaptation et Production Michel Deville, d'après le roman Quoi de neuf sur la guerre de Robert Bober
Lumière André Diot
Cadre Laurent Dhainaut
Musique Giovanni Bottesini
EXTRAITS CRITIQUES
Tous très justes, ils contribuent à faire de ce petit film intimiste (...), une oeuvre à la fois hautement estimable (...) et terriblement émouvante, rappelant utilement une histoire que les intéressés eux-mêmes ont longtemps voulu cacher, et qu'il ne faut surtout pas oublier.
LES ECHOS - Annie Coppermann
Ici, les efforts de ses personnages sont doux et fragiles un rien trop, peut-être. A l'image d'une mise en scène si discrète qu'elle pourra passer pour insignifiante aux yeux de certains. On peut, certes, préférer le Deville passionné de Raphaël ou le Débauché, surréaliste du Paltoquet ou libertin de La Lectrice. Mais on ne saurait lui reprocher son goût nouveau pour l'espoir. La victoire - évidemment provisoire - d'un monde presque paisible.
TÉLÉRAMA - Pierre Murat
Oeuvre chorale soutenue par des comédiens remarquables, le film de Michel Deville avance par touches successives.
LE MONDE - Samuel Blumenfeld
Entourée d'une belle brochette de comédiens, Zabou Breitman mène la danse tout en nuances.