On a volé la Joconde
Paris 1910. Vincent, collectionneur et voleur d’œuvres d’art et d’amoureuses et qui signe ses méfaits d’un « Roméo » ne résiste pas à la tentation de voler La Joconde. Ni à celle d’entrainer avec lui la belle Juliette, portrait vivant de Mona Lisa. Ils courent, ils courent, échappant à la police et aux gangs rivaux, convaincus que le vol fait le bonheur et que l’effraction entretient l’amour.
France / 1966 / 100 mnAvec Marina Vlady, George Chakiris, Paul Frankeur, Henri Virlogeux, Jean Lefèvre
Réalisation Michel Deville
Scénario Ottavio Poggi, Walter Reischet
Adaptation Nina Companeez, Michel Deville
Dialogue Nina Companeez
Montage Nina Companeez
Lumière Massimo Dalle-Mano
Cadre Robert Foucard
Musique Carlo Rustichelli
EXTRAITS CRITIQUES
Comédie poursuite à la française, parodie policière, conte de fées romantique, tel est, tout à la fois, ce divertissement imaginé avec humour et candeur par Michel Deville (Adorable Menteuse, À cause à cause d’une femme, Lucky Jo).
Le film s’inspire d’un fait divers : le vol de la Joconde, au Louvre, au début du siècle. En costume de velours et chapeau de paille, une sorte d’Arsène Lupin – interprété par Georges Chakiris, qui fait songer tantôt à Samy Frey, tantôt à Alain Delon – va donc se livrer à diverses manigances pour dérober le célèbre tableau. Il s’appelle Roméo, il lui faut donc une Juliette qui soit dans la vie la Joconde elle-même, c’est-à-dire¬ – sous les traits de Marina Vlady – une réincarnation de Mona Lisa. Double quête, du portrait et de la jeune femme, entraînant une série d’enlèvements, de péripéties extravagantes, impromptues et souvent très amusantes.
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Malgré quelques temps morts nous permettant d’ailleurs de mieux voir le raffinement des costumes et du décor, il y a dans ce très joli film mis en scène avec élégance, une gentillesse, une allégresse et une ironie discrètement tendre qui en préservent le charme, l’originalité et la séduction.