MICHEL DEVILLE FLMOGRAPHIE

Le Dossier 51

Michel Deville Le Dossier 51

Si un service de renseignements le décide, il peut tout savoir de nous, de vous, davantage même que vous n’en savez sur vous-même.

François MARTHOURET / Anna PRUCNAL / Roger PLANCHON / Jean-Michel DUPUIS / Françoise LUGAGNE / Sabine GLASER / Claire NADEAU / Claude MARCAULT / Laszlo SZABO / Jean DAUTREMAY / Daniel MESGUICH / Patrick CHESNAY / Didier SAUVEGRAIN / Jacques ZABOR / Nathalie JUVET / Christophe MALAVOY

Réalisation Michel Deville
Adaptation Gilles Perrault et Michel Deville, d’après le roman de Gilles Perrault, éditions Fayard
Dialogues Gilles Perrault
Lumière Claude Lecomte
Cadre Max Pantera
Montage Raymonde Guyot
Son Henri Moline et Joël Beldent
Musique Franz Schubert

Compléments

• SANS STAR NI PAILLETTES,
MAIS AVEC UNE CAMÉRA SUBJECTIVE (27 mn)
Entretien avec Gilles Perrault et Michel Deville

• FAIRE UN FILM
Raconter en photos (5 mn)

• FILM ANNONCE

Nouveau master numérique Haute Définition • 1h45 • Format du film respecté 1.66 16/9 compatible 4/3 • Son mono2.0 • Version originale française

© 1978 Éléfilm – Les Productions Traversière • Photos © Michel Deville
© 2008 Gaumont Vidéo EDV 1504 / Éléfilm EDV 2026

EXTRAITS CRITIQUES

  • Par sa mise en scène d'une rigueur absolue, par la force et la subtilité de sa direction d'acteurs, Michel Deville a fait avec Le Dossier 51 un maitre film...

    Robert Chazal – FRANCE SOIR

  • ... Le résultat est fascinant... Ce film finit par créer un suspense angoissant...

    Jean de Baroncelli – LE MONDE

  • C'est sans conteste l’un des meilleurs films français de l'année.

    Michel Perez – LE MATIN

  • C'est une expérience dramatique et cinématographique véritablement fascinante que nous propose Michel Deville...

    Michel Marmin – LE FIGARO

  • Par sa mise en scène d'une rigueur absolue, par la force et la subtilité de sa direction d'acteurs, Michel Deville a fait avec Le Dossier 51 un maitre film...

    François Maurin – L’HUMANITÉ

  • L'efficacité asphyxiante d'une mécanique impitoyable... Extraordinaire chasse a l'homme...

    Pierre Billard – LE JOURNAL DU DIMANCHE

  • Un film qui procure une jubilation intense.

    Aude François – ROUGE

  • Un film dune rare puissance sur le thème de l'espionnage.

    François Forestier – L’EXPRESS

  • Cet "espion qui venait de l'inconscient" restera un classique du genre.

    Pierre Billard – LE POINT

  • En 1978, la vie d'un homme lui appartient-elle encore ? A partir d'un roman sensationnel de Gilles Perrault, Michel Deville se pose et nous pose la question. Réponse terrifiante...

    Michel Grisolia – LE NOUVEL OBSERVATEUR

  • Film de fer dans une camera de velours, quel cadeau ! Quelle leçon !

    Philippe Collin – ELLE

  • II se peut que Le Dossier 51 soit le premier vrai film d'espionnage de toute l'histoire du cinéma.

    Gilbert Salachas – TÉLÉRAMA

  • Un tour de force : une histoire haletante a récriture rigoureuse et a la position originale de la camera... Une technique impitoyable qui traque la vulnérabilité humaine.

    Paula Jacques – F MAGAZINE

  • Une œuvre puissante, interprétée de main de maitre par un Roger Planchon plus diabolique que jamais. Les Echos Le Dossier 51 : je me répète, mais il s'agit du plus important film français de ces cinq dernières années (pour ne pas dire plus). Je vous supplie de ne pas le manquer, c'est un chef-d'œuvre.

    Didier Decoin – VSD

  • Un film dont Francesco Rosi n'aurait pas à rougir...

    Rock and Folk

  • Le Dossier 51 marque “l’intrusion de la tragédie grecque dans le film policier".

    Emmanuel Decaux – LE CINÉMATOGRAPHE

DOSSIER DE PRESSE

  • Mêler espionnage et un recours intensif aux méthodes psychanalytiques, c’est une idée originale de romancier ?
    Ce fut celle de Richard Nixon, qui n’était pas romancier. Lorsqu’il décide d’abattre Daniel Ellsberg, l’homme qui a livré à la presse les « papiers du Pentagone », il envoie ses plombiers cambrioler le cabinet du psychanalyste qui traite Ellsberg depuis des années. Chaque grand service a aujourd’hui ses équipes de psychiatres et psychanalystes. Si on attaque un individu sur un terrain où il se sent vulnérable, il mobilise ses forces pour résister. Mais nul ne peut organiser la défense de son inconscient. Fracturer l’inconscient d’un homme, c’est contourner toutes ses barrières, se rendre maître de son « ego ». C’est dire le terrifiant progrès accompli dans les méthodes d’investigation. Il ne s’agit plus de données objectives, mais de cette part de nous qui demeure de nous ignorée.

    Gilles Perrault

  • Il n’y a aucune scène filmée « objectivement » dans le film…
    Non, il y a toujours quelqu’un qui regarde. La caméra subjective illustre bien la fonction d’un agent de renseignements : n’être que deux yeux et deux oreilles. Ils regardent à notre place : leur interlocuteur se confie, cherche la sympathie, provoque l’émotion. Le regard du spectateur et celui de l’agent se superposent, l’agent impose son point de vue au spectateur qui est en même temps manipulé et complice dans le voyeurisme.
    La caméra subjective impose un découpage très précis, puisque les mouvements de la caméra correspondent exactement aux déplacements de l’agent. Chaque scène est un plan séquence qui rend la continuité du regard. Il nous était interdit d’intercaler un gros plan, d’insérer un détail significatif, c’est au spectateur d’être vigilant, de mener l’enquête et repérer l’indice.

    Michel Deville