MICHEL DEVILLE FLMOGRAPHIE

Le Voyage en douce

Michel Deville Le voyage en douce

Ce serait deux amies, deux rivales, deux sœurs, chacune serait pour l’autre à la fois son double et son contraire. Elles partiraient en voyage : balade dans le plaisir et les désirs, la féminité et l’amitié.

Dominique Sanda / Geraldine Chaplin / Jacques Zabor / Jean Crubelier / Françoise Morhange / Frédéric Andreï / Christophe Malavoy / Cecile Le Bailly

Réalisation, scénario, dialogues Michel Deville
Avec la collaboration littéraire de François-Régis Bastide, Camille Bourniquel, Muriel Cerf, Jean Chalon, Pierrette Fleutiaux, Patrick Grainville, Yves Navarre, Jacques Perry, Maurice Pons, Béatrice Privat, Suzanne Prou, Frédéric Rey, Dominique Rolin, Isaure de Saint-Pierre
Lumière Claude Lecomte
Cadre Max Pantera
Montage Raymonde Guyot
Décor Catherine Ardouin
Son Henri Moline et Joël Beldent
Musique Beethoven

Compléments

• CHOISIR UN RÔLE / CHOISIR UNE COMÉDIENNE (21 mn)
Entretien croisé Nicole Garcia / Dominique Sanda / Michel Deville

• FAIRE UN FILM
Raconter en flash-back (11 mn)
par Michel Deville

• FILM ANNONCE

Nouveau master numérique Haute Définition • 1h35 • Format du film respecté 1.66 16/9 compatible 4/3 • Son mono restauré 2.0 • Version originale française

© 1979 Gaumont – StudioCanal Image – Éléfilm - France 3 Cinéma • Photo © Michel Deville
© 2008 Gaumont Vidéo EDV 1504 / Éléfilm EDV 2026

EXTRAITS CRITIQUES

  • Nous venons de voir l’un des films les plus curieux et les plus passionnants que le cinéma nous ait donné depuis longtemps : Le voyage en douce de Michel Deville. Il n’appartient à aucun des genres répertoriés jusque-là dans l’esthétique cinématographique, et sa conception, sa construction, son écriture, sur le papier d’abord puis sur la pellicule, témoignent de la part de son auteur d’une originalité et d’une curiosité artistique dont on connaît peu d’exemples chez nous. Seul Ingmar Bergman s’est avancé aussi loin dans l’exploration de l’âme des femmes.

  • Sur le plan purement visuel, Le voyage en douce affirme aussi la maîtrise du réalisateur. La lumière de Provence, sa beauté, la symphonie impressionniste de ses couleurs, sont admirablement exprimées. Enfin, pour interpréter les rôles de ces deux femmes rêveuses, menteuses, sincères, inquiètes et par-dessus tout angoissées, Michel Deville a trouvé deux actrices admirables, celles qui pouvaient sans doute incarner le mieux Hélène et Lucie D. Elles sont l’une et l’autre merveilleuses.

LA REVUE DES DEUX MONDES - Roger Régent

 

  • JEU SNOB 

    Le film présente deux axes : un récit premier, celui du voyage en Provence pour chercher une maison. Et dans ce récit premier, des récits intégrés, imaginés ou vécus par Hélène ou Lucie.

  • Le film décline dix possibilités d’enboîtemement :

  • 1° Image fixes avec récit de Dominique Sanda
    2° Images animées, la scène racontée est dans le même temps et le même espace que le présent
    3° Images animées, avec musique seule, les personnages ne se parlent pas
    4°Images animées, les personnages se parlent mais on ne les entend pas, on entend Dominique Sanda raconter la scène
    5°Images animées, ni musique ni son du passé, la voix de Dominique Sanda
    6° Images animées, montées en alternance avec le visage de Dominique Sanda qui écoute et le récit de Géraldine Chaplin
    7° Images animées, pas de musique, voix du direct laissant la place aux dialogues et sons de la scène racontée par Dominique Sanda
    8° Images animées avec sons du passé (bruits de pas, grincement de lit) et son du présent (récit à deux voix, bruits de la nature)
    9° Pas d’images, juste le son du passé comme un son direct (dialogues et bruits)
    10° Images animées, son correspondant aux images, aucun dialogue.

  • Pouvez-vous identifier les scènes ?

  • Réponses :

    1° La fugue d’Hélène dans la nuit
    2°La visite au musée
    3°L’homme dans la cuisine
    4°Le thé des vieilles dames
    5° Les mains de Marraine
    6° Le premier baiser de Lucie
    7° La mort de la grand-mère d’Hélène
    8° La marraine en Sicile
    9° Le viol dans le parking
    10° Le jeune homme dans le train

D’après « les manipulations expertes de Michel Deville »
Nicolas Schmidt
Études cinématographiques Sous la direction de Michel Estève
Lettres modernes Mignards